un peut de culture , ca peut pas faire de mal !
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un peut de culture , ca peut pas faire de mal !
tout est dans le titre , histoire de savoir de quoi on parle !! (voiture et bécane bien sur !!)
je commence avec la petite voiture que je convoite !!
Rosengart est une marque automobile française créée par Lucien Rosengart. Son entreprise créée en 1905 fut d'abord spécialisée dans la petite mécanique et l'éclairage pour cycles, canots à moteur et automobiles. Très ingénieux, il invente le Baby-foot et dépose plus de 120 brevets dont un lié au lancement des obus. En 1914 il met au point une fusée lance-obus qui, commandée par l'état, lui permet de construire d'importantes usines à Paris et Saint-Brieuc. Il s'associe avec Citroën et ses usines sortiront jusqu'à 100 000 fusées par jour.
En 1927, avec l'ingénieur Jules Salomon, il décide de se lancer dans la construction automobile. Pour cela il achète la licence de l'Austin Seven anglaise de 1923 (de la même manière, en Allemagne BMW produit sous licence la BMW Dixi). C'est fin 1928 qu'il présente ainsi son premier modèle, la LR2 qui en est donc la copie.
Par une promotion habile, la LR2, que l'on pourrait qualifier de «voiturette», eut autant de succès que sa sœur anglaise plusieurs années auparavant.
Conduite par François Lecot, un véhicule de série parcourt quotidiennement 900 kilomètres durant plus de trois mois et demi, soit 100 000 kilomètres, sans incident majeur. Dans le même temps, la LR2 se classe 80 fois première dans les 81 épreuves sportives auxquelles elle participe.
Dès 1931, sous le nom de LR4, des modifications la différencièrent de l'anglaise et sa robustesse fut démontrée par plusieurs raids de longue distance. Ce modèle durera jusque dans les années 1950 en conservant toujours l'empattement court de 2,20 mètres.
En 1938, c'est la LR4N2 4CV dont les caractéristiques principales sont :
moteur 4 cylindres en ligne 747 cm³ - 19 chevaux à 3 800 tr/min, soupapes latérales
allumage par batterie et bobine
refroidissement par thermosiphon
essieu avant rigide
boîte à 3 rapports et marche AR
frein mécanique sur les 4 roues
Longueur 3,53 mètres - Largeur 1,27 mètre - poids : 670 kilogrammes
Rosengart LR2 cabriolet 1930
Rosengart LR4
Rosengart LR4N2
c'est ce model que je vais voir dimanche !!!
Modèles d'avant guerre :
LR2 (1929)
LR4 et ses dérivés (1930)
LR6 (1932)
LR500 (1933)
LR4N2 (1937)
Supertraction (1938)
Modèles d'après guerre :
Supertrahuit (1948)
Vivor (1950)
Robor (1950)
Labor (1950)
Ariette (1951)
Ariette fourgonnette (1952)
Artisane (1952)
Sagaie (1953) avec le moteur de la Panhard Dyna X
source WIKIPEDIA
je commence avec la petite voiture que je convoite !!
Rosengart est une marque automobile française créée par Lucien Rosengart. Son entreprise créée en 1905 fut d'abord spécialisée dans la petite mécanique et l'éclairage pour cycles, canots à moteur et automobiles. Très ingénieux, il invente le Baby-foot et dépose plus de 120 brevets dont un lié au lancement des obus. En 1914 il met au point une fusée lance-obus qui, commandée par l'état, lui permet de construire d'importantes usines à Paris et Saint-Brieuc. Il s'associe avec Citroën et ses usines sortiront jusqu'à 100 000 fusées par jour.
En 1927, avec l'ingénieur Jules Salomon, il décide de se lancer dans la construction automobile. Pour cela il achète la licence de l'Austin Seven anglaise de 1923 (de la même manière, en Allemagne BMW produit sous licence la BMW Dixi). C'est fin 1928 qu'il présente ainsi son premier modèle, la LR2 qui en est donc la copie.
Par une promotion habile, la LR2, que l'on pourrait qualifier de «voiturette», eut autant de succès que sa sœur anglaise plusieurs années auparavant.
Conduite par François Lecot, un véhicule de série parcourt quotidiennement 900 kilomètres durant plus de trois mois et demi, soit 100 000 kilomètres, sans incident majeur. Dans le même temps, la LR2 se classe 80 fois première dans les 81 épreuves sportives auxquelles elle participe.
Dès 1931, sous le nom de LR4, des modifications la différencièrent de l'anglaise et sa robustesse fut démontrée par plusieurs raids de longue distance. Ce modèle durera jusque dans les années 1950 en conservant toujours l'empattement court de 2,20 mètres.
En 1938, c'est la LR4N2 4CV dont les caractéristiques principales sont :
moteur 4 cylindres en ligne 747 cm³ - 19 chevaux à 3 800 tr/min, soupapes latérales
allumage par batterie et bobine
refroidissement par thermosiphon
essieu avant rigide
boîte à 3 rapports et marche AR
frein mécanique sur les 4 roues
Longueur 3,53 mètres - Largeur 1,27 mètre - poids : 670 kilogrammes
Rosengart LR2 cabriolet 1930
Rosengart LR4
Rosengart LR4N2
c'est ce model que je vais voir dimanche !!!
Modèles d'avant guerre :
LR2 (1929)
LR4 et ses dérivés (1930)
LR6 (1932)
LR500 (1933)
LR4N2 (1937)
Supertraction (1938)
Modèles d'après guerre :
Supertrahuit (1948)
Vivor (1950)
Robor (1950)
Labor (1950)
Ariette (1951)
Ariette fourgonnette (1952)
Artisane (1952)
Sagaie (1953) avec le moteur de la Panhard Dyna X
source WIKIPEDIA
morison30- Nombre de messages : 2861
Age : 56
Localisation : 83870 SIGNES
Date d'inscription : 28/09/2008
Re: un peut de culture , ca peut pas faire de mal !
on dormira un peu moins con ce soir...merci Steph
Re: un peut de culture , ca peut pas faire de mal !
merci steph pour toute c precision qui font avance le schmilblik en tout qua super voiture
jeanmi- Nombre de messages : 1167
Age : 59
Localisation : piolenc
Date d'inscription : 02/02/2009
Re: un peut de culture , ca peut pas faire de mal !
pour l'historique de la voiture.tu vas te prendre pour le commissaire de la brigade du tigre
Low883 sylvie- Nombre de messages : 1996
Age : 56
Localisation : jonquieres
Date d'inscription : 24/08/2008
Re: un peut de culture , ca peut pas faire de mal !
Low883 sylvie a écrit: pour l'historique de la voiture.tu vas te prendre pour le commissaire de la brigade du tigre
haut les main !!!!!
en attendant regis peut déja nous metre l'histoire de la cox !!!
morison30- Nombre de messages : 2861
Age : 56
Localisation : 83870 SIGNES
Date d'inscription : 28/09/2008
Re: un peut de culture , ca peut pas faire de mal !
SALUT mes canards vu que je suis moins doué que stef au niveau du clavier s'est pas sur la cox mais sur harley davidson que vous pouvez en apprendre .
se matin je me suis rendu chez mon buraliste pour aller acheter ma bible du mois freeway dommage il n'est pas arrivé alors je me suis rabattu sur génération moto qui sort tout les 3 Mois et la je me suis éclaté a le dévorer page après page un numéro dédier a l'historique d'harley davidson
je vous encourage de vous libérer de 5€50 pour faire un jolie voyage dans le passé bon voyage (régis)
en plus vous aurez un super calendrié harley
se matin je me suis rendu chez mon buraliste pour aller acheter ma bible du mois freeway dommage il n'est pas arrivé alors je me suis rabattu sur génération moto qui sort tout les 3 Mois et la je me suis éclaté a le dévorer page après page un numéro dédier a l'historique d'harley davidson
je vous encourage de vous libérer de 5€50 pour faire un jolie voyage dans le passé bon voyage (régis)
en plus vous aurez un super calendrié harley
Low883 sylvie- Nombre de messages : 1996
Age : 56
Localisation : jonquieres
Date d'inscription : 24/08/2008
Re: un peut de culture , ca peut pas faire de mal !
hooooooooooolalaaaaaaaaaa sylvie mais c est le 1200 qui est en 1er page c est pour ca que tu vient d acheter cette revue elle est vraiment super belle cette becane
didier- Nombre de messages : 3302
Age : 58
Localisation : orange
Date d'inscription : 18/01/2009
Re: un peut de culture , ca peut pas faire de mal !
la SIMCA ARONDE
La Simca Aronde est une berline familiale fabriquée de 1951 à 1963 par le constructeur automobile français Simca, fondé fin 1934 par Fiat comme filiale française pour échapper aux exorbitants droits de douane de l'époque car le Marché commun de 1957 n'était pas encore en place.
Le nom « Aronde » a été choisi car il signifie « hirondelle » en vieux français qui était le symbole de la marque Simca.
En 1956, l'Aronde est la voiture la plus vendue en France.
aronde p60 élysée
Historique
Trois générations d'Aronde se sont succédé : la 9, la 1300 ou l'« Océane » et la P60.
Aronde
La Simca Aronde a été construite de 1951 à 1955.
La première série (9 Aronde) a été produite pour les modèles 1951 à 1953 (calandre en podium) et la seconde (Aronde) pour les modèles de 1954 à 1955 (calandre en arc de cercle).
La 9 Aronde est présentée le 31 mai 1951, c'est la première Simca à carrosserie monocoque. Contrairement aux Simca précédentes sous licence Fiat, elle n'a presque plus rien en commun avec un modèle Fiat existant. Cependant, la Fiat 1400 sortie un an plus tôt possède une structure identique. En fait, la Simca 9 Aronde et la Fiat 1400 ont été élaborées conjointement chez le grand emboutisseur américain Budd, spécialiste des carrosseries tout acier.
La Simca parait résolument moderne face à la Citroën Traction Avant ou à la Peugeot 203 de l'époque. La carrosserie a été finalisée par René Dumas. Son style ressent de la forte influence italienne avec une ligne du style ponton, c'est-à-dire avec les ailes intégrées dans le reste de la carrosserie. C'est l'une des premières voitures françaises à être ainsi. Pour son époque, elle disposait d'une grande surface vitrée.
Malgré sa modernité apparente, la 9 Aronde est techniquement très classique et reste fidèle à la propulsion. Elle est mue par le même moteur Fiat de 1 221 cm3, identique à celui qui équipait les Simca 8 1200 qu'elle remplace, mais dispose de 45 ch SAE.
Ses qualités : direction précise et légère, nervosité, bon freinage entraînant une conduite très agréable par rapport à ses rivales.
Ses défauts : essieu arrière sautillant et inconfortable, commande de boîte de vitesses très imprécise et première non synchronisée.
L'intérieur des Simca 9 Aronde modèles 1951 est tapissé d'un tissu rayé vite surnommé « drap de déporté » car la guerre était encore dans tous les esprits, ces premières versions ont la particularité d'avoir leur batterie de 12 V sous la banquette avant. La 9 Aronde 1951 se reconnaît par le monogramme de calandre à fond noir et le pare-chocs arrière en une seule pièce, contre trois à partir de 1952[1].
Aronde 1300
L'Aronde 1300 a été construite pour les modèles 1956 à 1958.
Les lignes de la carrosserie dite « Océane », qui intègre une partie arrière allongée, étaient inspirées d'une voiture américaine : la Kaiser 1953, la ressemblance la plus frappante se situant au niveau de la calandre. L'Aronde 1300 reçoit le moteur « Flash » de 1 290 cm3 et un tableau de bord circulaire tandis que la direction est revue.
C'est en 1957 que Simca, faisant preuve de sa grande maîtrise des moyens de relations publiques a su redonner un retentissement à l'opération des records du monde qui faisaient rage entre les grands constructeurs de cette époque. En effet, une Aronde strictement de série fut prélevée le 20 mars sur la chaîne de production et était la 538 080e produite depuis 1951. Le départ fut donné sur l'autodrome de Montlhéry le 9 avril à 6h 01 et la voiture tourna pendant 38 jours et 37 nuits pour arriver le 16 mai à 14h après 100 000 km parcourus à une moyenne de 113 km/h.
Simca utilisera la performance pour lancer la berline Montlhéry pour les modèles 1958 avec le moteur « Flash Spécial ».
Aronde P 60
La Simca Aronde P 60, P pour personnalisation et 60 pour la décennie à venir (sous entendu "en avance sur son temps") a été construite pour les modèles 1959 à 1963.
Elle connut deux motorisations : le moteur « Flash », puis le moteur « Rush » à cinq paliers pour 1961.
Le 22 mai 1963, elle a été remplacée par la Simca 1300.
Au total, ce sont 1 400 000 Aronde qui ont été construites. C'est principalement grâce à ce modèle que Simca a été le second plus important constructeur automobile français à la fin des années 1950. Il faut aussi souligner que Simca avait le don de communiquer sur son cheval de bataille, et ce durant toute sa carrière. Ainsi, l'Aronde bénéficia d'intenses et très efficaces campagnes de presse, recevant même "L'Oscar de la publicité" pour le lancement de la gamme P 60.
Constructeur Simca
Années de production 1951 - 1963
Production totale 1 400 000 exemplaires
Classe Familiale
Usines d’assemblage Nanterre
Moteur et transmission
Moteur(s) 1 090 cm³, 1 221 cm³ et 1 290 cm³
Transmission Propulsion, 4 rapports
Poids et performances
Poids (à vide) 940 - 1090 kg
Châssis - Carrosserie
Carrosseries Berline, coach, break, coupé, cabriolet, fourgonnette, camionnette
Dimensions
Longueur Berline : 4 007
Berline P60 : 4 189 mm
Largeur Berline : 1 558
Berline P60 : 1 567 mm
Hauteur Berline : 1 468
Berline P60 : 1 427
Break : 1 539 mm
Modèles
Berline 4 portes :
De Luxe, Étoile 6 (6 cv) P60, Étoile 7 (7 cv) P60 (versions économiques)
Étoile Super 6, Élysée (intermédaires)
Montlhéry (« sport »), Montlhéry Spéciale P60 (« sport » 70 ch SAE)
Break 3 portes :
Châtelaine
Ranch P60
Coach 2 portes (sans pied milieu) :
Grand Large
Monaco P60 (« sport »)
Monaco Spéciale P60 (« sport » 70 ch)
Coupé Facel-Métallon :
9 Sport/De Ville
Plein-Ciel/Plein-Ciel Grand-Carrossier (avec pare-brise panoramique[2])
Plein-Ciel S (« simplifié », avec pare-brise panoramique)
Cabriolet Facel-Métallon :
Week-end
Océane/Océane Grand-Carrossier (avec pare-brise panoramique)
Océane S (« simplifié », avec pare-brise panoramique)
Fourgonnette :
Messagère
Camionnette bâchée :
Intendante
La Simca Aronde est une berline familiale fabriquée de 1951 à 1963 par le constructeur automobile français Simca, fondé fin 1934 par Fiat comme filiale française pour échapper aux exorbitants droits de douane de l'époque car le Marché commun de 1957 n'était pas encore en place.
Le nom « Aronde » a été choisi car il signifie « hirondelle » en vieux français qui était le symbole de la marque Simca.
En 1956, l'Aronde est la voiture la plus vendue en France.
aronde p60 élysée
Historique
Trois générations d'Aronde se sont succédé : la 9, la 1300 ou l'« Océane » et la P60.
Aronde
La Simca Aronde a été construite de 1951 à 1955.
La première série (9 Aronde) a été produite pour les modèles 1951 à 1953 (calandre en podium) et la seconde (Aronde) pour les modèles de 1954 à 1955 (calandre en arc de cercle).
La 9 Aronde est présentée le 31 mai 1951, c'est la première Simca à carrosserie monocoque. Contrairement aux Simca précédentes sous licence Fiat, elle n'a presque plus rien en commun avec un modèle Fiat existant. Cependant, la Fiat 1400 sortie un an plus tôt possède une structure identique. En fait, la Simca 9 Aronde et la Fiat 1400 ont été élaborées conjointement chez le grand emboutisseur américain Budd, spécialiste des carrosseries tout acier.
La Simca parait résolument moderne face à la Citroën Traction Avant ou à la Peugeot 203 de l'époque. La carrosserie a été finalisée par René Dumas. Son style ressent de la forte influence italienne avec une ligne du style ponton, c'est-à-dire avec les ailes intégrées dans le reste de la carrosserie. C'est l'une des premières voitures françaises à être ainsi. Pour son époque, elle disposait d'une grande surface vitrée.
Malgré sa modernité apparente, la 9 Aronde est techniquement très classique et reste fidèle à la propulsion. Elle est mue par le même moteur Fiat de 1 221 cm3, identique à celui qui équipait les Simca 8 1200 qu'elle remplace, mais dispose de 45 ch SAE.
Ses qualités : direction précise et légère, nervosité, bon freinage entraînant une conduite très agréable par rapport à ses rivales.
Ses défauts : essieu arrière sautillant et inconfortable, commande de boîte de vitesses très imprécise et première non synchronisée.
L'intérieur des Simca 9 Aronde modèles 1951 est tapissé d'un tissu rayé vite surnommé « drap de déporté » car la guerre était encore dans tous les esprits, ces premières versions ont la particularité d'avoir leur batterie de 12 V sous la banquette avant. La 9 Aronde 1951 se reconnaît par le monogramme de calandre à fond noir et le pare-chocs arrière en une seule pièce, contre trois à partir de 1952[1].
Aronde 1300
L'Aronde 1300 a été construite pour les modèles 1956 à 1958.
Les lignes de la carrosserie dite « Océane », qui intègre une partie arrière allongée, étaient inspirées d'une voiture américaine : la Kaiser 1953, la ressemblance la plus frappante se situant au niveau de la calandre. L'Aronde 1300 reçoit le moteur « Flash » de 1 290 cm3 et un tableau de bord circulaire tandis que la direction est revue.
C'est en 1957 que Simca, faisant preuve de sa grande maîtrise des moyens de relations publiques a su redonner un retentissement à l'opération des records du monde qui faisaient rage entre les grands constructeurs de cette époque. En effet, une Aronde strictement de série fut prélevée le 20 mars sur la chaîne de production et était la 538 080e produite depuis 1951. Le départ fut donné sur l'autodrome de Montlhéry le 9 avril à 6h 01 et la voiture tourna pendant 38 jours et 37 nuits pour arriver le 16 mai à 14h après 100 000 km parcourus à une moyenne de 113 km/h.
Simca utilisera la performance pour lancer la berline Montlhéry pour les modèles 1958 avec le moteur « Flash Spécial ».
Aronde P 60
La Simca Aronde P 60, P pour personnalisation et 60 pour la décennie à venir (sous entendu "en avance sur son temps") a été construite pour les modèles 1959 à 1963.
Elle connut deux motorisations : le moteur « Flash », puis le moteur « Rush » à cinq paliers pour 1961.
Le 22 mai 1963, elle a été remplacée par la Simca 1300.
Au total, ce sont 1 400 000 Aronde qui ont été construites. C'est principalement grâce à ce modèle que Simca a été le second plus important constructeur automobile français à la fin des années 1950. Il faut aussi souligner que Simca avait le don de communiquer sur son cheval de bataille, et ce durant toute sa carrière. Ainsi, l'Aronde bénéficia d'intenses et très efficaces campagnes de presse, recevant même "L'Oscar de la publicité" pour le lancement de la gamme P 60.
Constructeur Simca
Années de production 1951 - 1963
Production totale 1 400 000 exemplaires
Classe Familiale
Usines d’assemblage Nanterre
Moteur et transmission
Moteur(s) 1 090 cm³, 1 221 cm³ et 1 290 cm³
Transmission Propulsion, 4 rapports
Poids et performances
Poids (à vide) 940 - 1090 kg
Châssis - Carrosserie
Carrosseries Berline, coach, break, coupé, cabriolet, fourgonnette, camionnette
Dimensions
Longueur Berline : 4 007
Berline P60 : 4 189 mm
Largeur Berline : 1 558
Berline P60 : 1 567 mm
Hauteur Berline : 1 468
Berline P60 : 1 427
Break : 1 539 mm
Modèles
Berline 4 portes :
De Luxe, Étoile 6 (6 cv) P60, Étoile 7 (7 cv) P60 (versions économiques)
Étoile Super 6, Élysée (intermédaires)
Montlhéry (« sport »), Montlhéry Spéciale P60 (« sport » 70 ch SAE)
Break 3 portes :
Châtelaine
Ranch P60
Coach 2 portes (sans pied milieu) :
Grand Large
Monaco P60 (« sport »)
Monaco Spéciale P60 (« sport » 70 ch)
Coupé Facel-Métallon :
9 Sport/De Ville
Plein-Ciel/Plein-Ciel Grand-Carrossier (avec pare-brise panoramique[2])
Plein-Ciel S (« simplifié », avec pare-brise panoramique)
Cabriolet Facel-Métallon :
Week-end
Océane/Océane Grand-Carrossier (avec pare-brise panoramique)
Océane S (« simplifié », avec pare-brise panoramique)
Fourgonnette :
Messagère
Camionnette bâchée :
Intendante
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Age : 56
Localisation : 83870 SIGNES
Date d'inscription : 28/09/2008
Re: un peut de culture , ca peut pas faire de mal !
HARLEY DAVIDSON
Harley-Davidson est un fabricant de motocyclettes basé à Milwaukee (Wisconsin), États-Unis. L'entreprise a été fondée en 1903.
Ces motos ont un style, un caractère moteur et une sonorité particulière qui suscitent la fidélité chez les clients de la marque.
Les motards qui ne participent pas à ce culte les trouvent dépassées car elles ont souvent un look de machine de collection mais elles sont bien plus modernes qu'on ne le pense.
De gauche à droite : William Davidson, Walter Davidson, Arthur Davidson et William Harley Harley-Davidson 1907
Création 1903
Personnages clés James L. Ziemer, CEO
Thomas E. Bergmann, CFO
James A. McCaslin, Div. President & Div. COO
Donna F. Zarcone, Div. President & Div. COO
Forme juridique Société anonyme
Slogan(s) « The Harley-Davidson makes good because it is made good » (1910)[1]
« La Harley-Davidson marche bien car elle est bien faite »
Siège social Milwaukee, Wisconsin
États-Unis
Activité(s) Constructeurs de motos
Produit(s) Motocyclettes (317 000 unités produites en 2004)
Filiale(s)
Effectif Environ 9 700 (2006)
Site Web www.harley-davidson.com
Chiffre d’affaires 5,59 milliards de $ (2008)
Fondation
De gauche à droite : William Davidson, Walter Davidson, Arthur Davidson et William Harley
Harley-Davidson 1907L'entreprise Harley-Davidson eut un début modeste en 1903 quand William Harley, alors âgé de 21 ans, et Arthur Davidson (20 ans) construisirent un prototype de bicyclette motorisée dans un garage minuscule de Milwaukee.
Dans les deux premières années ils ne produisirent que trois motocyclettes. Le modèle était la « Silent Grey », un monocylindre à soupape d'admission automatique et dépourvue de boîte de vitesses. Puis ils fondèrent officiellement la société le 28 août. Le dessin du cadre fut changé et la production de cette année-là fut de trois engins.
En 1906, elle ouvrit son premier atelier avenue Juneau, qui est toujours le lieu du siège social. La production augmenta régulièrement (la Silent Grey Fellow est vendue 200 $)
En 1907 Walter Davidson devient le premier président de la Harley-Davidson Motor Company. William Harley est nommé ingénieur en chef. Arthur Davidson est en charge de la partie commerciale alors que William Davidson dirige l'atelier. La taille de l'entreprise double. Les actions sont également réparties entre les quatre fondateurs. 18 employés travaillent pour la Motor Co.
En 1908, Harley Davidson fait ses débuts en compétition : Walter Davidson, âgé de 32 ans, s'engage pour l'endurance de « New York 's Catskill Mountain » avec sa Silent Grey Fellow personnelle. Il remporte en juin la course avec le score parfait de 1 000 points devant soixante-deux autres participants. Le week-end suivant, Walter gagne un Economic Run à Long Island en parcourant 188 miles avec un gallon d'essence. Suite à ces victoires, les concessionnaires voient les ventes s'envoler. Le monocylindre délivre 4 ch et atteint 45 mph (75 km/h environ).
Bill Harley, de retour de l'université, étudie un moteur plus puissant ; au lieu de créer un tout nouveau bloc, il greffe directement sur la Silent Grey Felow un deuxième cylindre. Bill utilise une bielle en fourche qui s'associe dans le même plan à la bielle du monocylindre sur le vilebrequin. Le V Twin Harley est né.
Milwaukee inaugure un système de numérotation faisant de l'année 1904 l'année zéro de la production. Les modèles 1908 sont donc appelés « Model 4 ». La première moto vendue à un service de police est livrée cette année au département de police de Détroit. La production totale est de 450 exemplaires.
En 1909, Harley Davidson propose à la vente son tout premier bicylindre. Il est déjà en V et calé à 45°. Il produit 7 ch Les soupapes d'admission ne sont plus poussées mais culbutées comme sur le monocylindre. Le V-Twin atteint 60 mph (96 km/h environ). C'est alors la moto la plus rapide du marché. Seulement 27 V-twin trouveront preneur, alors que 1 100 monocylindres sont vendus. Le bicylindre sera retiré de la vente car il n'est pas équipé d'un tendeur de courroie, contrairement au monocylindre. Le tendeur de courroie fait alors office d'embrayage. Privée de cette pièce, la moto est un calvaire, il faut couper le moteur à chaque arrêt puis la redémarrer en pédalant.
En 1910, la Harley-Davidson Motor Company utilise pour la première fois le fameux logo dit « Bar & Shield ». Le monocylindre de 492 cm³ produit désormais 4,34 ch sous la dénomination « Model 6 ». La moto produite alors pèse moins de 100 kg.
En 1911, le bicylindre est fiable et utilisable au quotidien. H-D propose désormais des pièces de rechange. Le succès de l'entreprise commence à attirer l'attention et la concurrence (150 types de motos ont déjà été construits aux USA jusqu'en 1911).
1912 sera une grande année dans l'évolution de la marque ; le modèle X8E de 1 000 cm³ (61 ci) est un succès grâce à un système d'embrayage placé dans le moyeu de la roue arrière par Bill Harley. Appelé « free wheel control », celui-ci est commandé de la main gauche par un imposant levier. Fin 1912, Harley-Davidson propose au choix la courroie en cuir ou une chaîne. Plus de 200 concessionnaires sont alors répartis dans le pays.
En 1913, l'atelier est devenu une usine de 28 000 m² et l'entreprise domine le marché avec une production de 12 904 machines.
Époque de la Première Guerre mondiale
En 1917, les États-Unis d'Amérique entrent en guerre. Les forces armées demandent des motos. Elles avaient déjà été utilisées dans des escarmouches avec Pancho Villa mais ce serait le premier conflit avec une utilisation massive, puisque 20 000 machines y seraient affectées.
En 1920, Harley-Davidson était officiellement le plus grand fabricant de motos au monde. Les motos de la marque étaient distribuées dans 67 pays pour un total de 28 189 machines.
En 1921, une Harley-Davidson fut la première à gagner une course à une moyenne supérieure à 160 km/h (100 miles/heure)
Dans les années 1920, plusieurs améliorations furent faites : notamment un frein sur la roue avant en 1928 et la cylindrée augmentée. Le réservoir d'essence en goutte d'eau fut introduit en 1925.
Époque de la Seconde Guerre mondiale
L'une des deux sociétés fabriquant des motos à avoir survécu à la crise de 1929 fut Harley-Davidson. La société produisit encore de grandes quantités de motos des modèles WLA/WLC, XA, UA, etc. pour les forces armées Américaines et Alliées pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle reprit ensuite la production civile, connaissant aussi des succès en compétition.
Période contemporaine
Harley-Davidson FXSTC 1998
Harley-Davidson 1450 FLHR Road King
Ford F150 Série spéciale H-DAu début des années 1970, Harley-Davidson évolue peu et se cantonne à ses modèles, sans changer de conception durant de nombreuses années. Le coût et le prix deviennent élevés pour des performances qui étaient très inférieures à celles des nouveaux concurrents japonais. Néanmoins, en 1977, Harley-Davidson surprend tout le monde en présentant la 1000 XLCR Cafe Racer. Mais elle n'aura pas le succès attendu.
Quelques années plus tard, la firme récidivera avec le modèle XR 1000, directement dérivé de la compétition, et là encore, ce sera l'échec commercial, notamment en raison d'un prix de vente prohibitif pour l'époque, plus de 6 000 dollars.
Parallèlement, Harley-Davidson rachète l'usine italienne Aermacchi et produit des motos de petites cylindrée sous le nom Aermacchi Harley-Davidson.
Au milieu des années 1970, AMF (American Machine & Foundry) achète la société et augmente la production, mais cette stratégie entraînera une baisse de qualité. Les ventes déclinèrent et l'entreprise fut sur le point de faire faillite. Le nom lui-même devint l'objet de moqueries comme « à peine capable » et le titre « goret » (hog) devint autant affectueux que péjoratif. AMF vendit l'entreprise à un petit groupe d'investisseurs qui ralentirent la production, introduisirent des techniques de productions innovantes et améliorèrent la qualité. Plutôt que de se battre contre les Japonais sur leur terrain, cette nouvelle direction accentua le côté rétro mais apporta une excellente réputation à la firme.
AMF Harley-Davidson continue de produire ses petites cylindrées dans l'usine Aermacchi. Les locaux et l'outillage sont revendus en octobre 1978 à Claudio Castiglioni, posant la première pierre de ce que deviendra Cagiva.
Une Harley-Davidson devient alors objet de collection qui garde sa valeur si elle est bien entretenue, surtout pour un gros modèle. La vente d'objets portant le logo et des accords de licence avec des entreprises fabriquant des camions légers à plateau (série F) comme Ford assurent une publicité forte et des revenus intéressants.
Modèles
Les modèles de châssis sont représentés par une lettre : F pour grosse cylindrée, X pour petite, FL pour grosse avec la fourche Hydraglide et XL pour la petite avec une fourche ordinaire.
La ligne Sportster (qui a débuté en 1957 pour contrer l’offensive anglaise menée principalement par Triumph) : 883, 883 Custom, 1200 Roadster (double disque avant) et 1200 Custom. Ces deux derniers ayant une puissance de 70 ch pour un couple de 109 Nm à 3 300 tr/min. Les modèles 2007 sont à présent équipés d'une injection électronique qui améliore la régularité du couple et la consommation.
La marque Buell a été fondée par un ancien ingénieur de Harley-Davidson, Erik Buell. Elle se distingue par une architecture très sportive, avec amortisseur et échappement sous un moteur de sportster amélioré, notamment par l'adjonction, sur certains modèles (X1), d'une injection électronique, allant de 900 à 1 200 cm³. Le modèle le plus récent XB12S et Ss a une puissance de 100 ch. Depuis 2002, les Buell sont équipées de moteurs exclusifs à Buell : un monocylindre de 500 cm³ installés sur le modèle « Blast » et un bicylindre 900 cm³ installé sur la XB9. Ce dernier à ensuite été porté à 1 200 cm³ sur les modèle XB12. Ces moteurs Buell conservent l'architecture originale issue du moteur du sportster mais n'ont plus grand chose de commun avec le sportster dont sont toujours équipées les Harley-Davidson. La marque a été rachetée par Harley-Davidson en 1998 et a disparu en novembre 2009.
Motorisation
Les bielles entrecroisés , Le moteur classique de la marque est à deux cylindres en V à 45º, avec des soupapes actionnées par poussoirs hydrauliques, tiges et culbuteurs (on parle de bicylindre en V culbuté). Il est protégé par plusieurs brevets et procure un son caractéristique.
Schéma de fonctionnement du V-twin à 45°
V-twin à 45°, Evo Sportster
Les bielles entrecroisés
Le vilebrequin a un seul maneton, et les deux pistons y sont reliés de façon particulière, une bielle étant à fourche, l'autre classique, ce qui permet aux cylindres d'être parfaitement alignés. L'angle de calage à 45° fait que les pistons n'opèrent pas à intervalles égaux.
Le fonctionnement est le suivant : le premier cylindre brûle son mélange. Puis le mélange de l'autre cylindre s'enflamme à 315° dans le cycle. Ensuite il y a un espace de 405° jusqu'à ce que le premier piston intervienne. Cela donne le son spécial « pop-pop...pop-pop...pop-pop », comparable à celui des sabots d’un cheval sur des pavés. Les amateurs appellent ce son « Po-tato-Po-tato ».
Avec chaque mouvement de ses pistons, le moteur et le système d'échappement tout entier basculent de l'avant à l'arrière. Toute la moto tremble comme si elle grelottait, au point que la roue avant semble sautiller au ras du sol. Les lourdes pulsations qu'il transmet au pilote au ralenti se transforment en un sourd roulement de tambour à chaque montée de régime. Le tout accompagné d'une sonorité aussi profonde que présente. Cependant, pour améliorer le confort et la fiabilité les moteurs les plus récents sont équipés d'arbres d'équilibrage ou montées sur des silent blocs (système « isolastic » développé par Buell).
En 1994, la société essaya de protéger par un brevet cette « mélodie », mais elle échoua dans cette tentative.
La plupart des moteurs ont été surnommés par leurs utilisateurs (appellation officielle entre guillemets) :
Silent Grey Fellow - 1907, 740 cm³ (45 pouces³)
F-Head - 1915, 740 cm³ (45 pouces³), semi-culbuté
8 valves - 1916, 740 cm³ (45 pouces³), 4 soupapes par cylindre destiné à la compétition
Flathead - 1929-1974, 740 cm³ (45 pouces³)
Knucklehead - 1936-1947, 1 200 cm³ (74 pouces³)
Panhead - 1948-1965, 1 200 cm³ (74 pouces³)
Shovelhead - 1966-1985, 1 200 cm³ (74 pouces³)
Blockhead (Evolution) - 1985-1999, 1 340 cm³ (80 pouces³)
Twin Cam 88 - 1999-2006, 1 450 cm³ (88 pouces³) - certains modèles customisés d'origine par la marque, sont proposés aujourd'hui avec un moteur de 1 690 cm³ (103 pouces³), Commercialisé sous l'appellation « Screamin' Eagle® »
Revolution VRSCA - depuis 2001, V à 60°, 1 130 cm³ puis 1 250 cm³ de 115 ch refroidi par eau, exclusif jusqu'à ce jour aux modèles V-ROD
Twin Cam 96 - depuis 2007, 1 584 cm³ (96 pouces³), les modèles « Screamin' Eagle® » de 1 690 cm³ (103 pouces³) sont toujours disponible
Actuellement certains modèles CVO à moteur Twin cam cubent à 1 800 cm³.
Les moteurs de Sportster n'ont pas dérogé à cette règle :
Ironhead, 1967-1985, 883, puis 1 000 cm³
Evolution, 1986-2003, 883 et 1 100 cm³, puis 1 200 cm³
Evolution II,2004-2006, 883 et 1 200 cm³, amélioré et monté sur silent blocs
Evolution II, depuis 2007, 883 et 1 200 cm³, avec l'introduction de l'injection.
En 2001, Harley-Davidson présente un tout nouveau bloc moteur. C'est toujours un bicylindre en V, mais il est, pour la première fois chez le constructeur de Milwaukee, à refroidissement liquide. D'une cylindrée de 1 130 cm³, il est appelé Revolution et conçu en partenariat avec Porsche. La gamme de motos utilisant ce moteur s'appelle la VRSCA V-Rod.
En raison des évolutions des normes en vigueur (Européennes et Nord-Américaines), l'injection électronique (EFI) fut introduite progressivement de 1995 jusqu'en 2007 sur toute la gamme.
Ceci entraînant un accroissement de la cylindrée (de 1 340 à 1 584 cm³ sur les moteurs Twin Cam et de 1 130 à 1 250 cm³ pour les moteurs Revolution) et une fiabilité accrue au détriment du caractère considéré comme « adouci » en termes de puissance et de sonorité.
Harley-Davidson propose dans son catalogue d'accessoires le passage en Stage 1 ou 2 permettant de modifier un certain nombre de composants tels le filtre à air, la cartographie de l'EFI, les pots d'échappements, et ainsi de retrouver quelques chevaux supplémentaires, du couple mais surtout la sonorité authentique.
En remplacement de l'EFI, nombre d'accessoiristes proposent des systèmes de carburation en kit. La carburation, plus polluante, reste néanmoins le système préféré des puristes de la marque et des préparateurs, car plus simple en termes de réglages et d'entretien.
Ces évolutions ne sont pas toutes homologuées pour un usage routier dans certains pays.
Transmission
Actuellement, la boîte de vitesses est à six rapports sur tous les modèles 2007 à l'exception des modèles Sportster et V-Rod. L'entraînement secondaire se fait par courroie.
Le 100e anniversaire
En 2003, l'entreprise fêta son 100e anniversaire avec un rassemblement à Milwaukee, qui fut probablement le plus grand au monde. Elle organise également une grande tournée mondiale « The open road tour » dans les villes d'Atlanta, Baltimore, Los Angeles, Toronto, Dallas, Sydney, Tokyo, Barcelone et Hambourg.
Réunions annuelles
Une Harley et son bikerLes États-Unis comptent deux célèbres réunions annuelles de motards pour les passionnés de Harley-Davidson, le Sturgis Motorcycle Rally et la Daytona Bike Week.
Le Sturgis Motorcycle Rally se tient au mois d'août à Sturgis, dans le Dakota du Sud, depuis 1938. Il rassemble aujourd'hui plus d'un demi-million de participants.
La Daytona Bike Week qui se tient à Daytona Beach, en Floride, de fin février à début mars. Elle dure 10 jours et rassemble elle aussi environ 500 000 personnes chaque année.
Des clubs de passionnés sont présents dans tous les pays du monde et sont fédérés sous l'appellation H.O.G (Harley Owner's Group). Le H.O.G est devenu le plus gros club motard au monde avec à ce jour plus d'un million de membres.
L'Europe et la France ne sont pas en reste, un certain nombre d'événements officiels (ou non) s'étalent tout au long de l'année, comme par exemple :
Faaker See - Bike Week en Autriche (septembre), réunissant près de 100 000 machines.
Free Wheels en France (août), à Cunlhat de 1989 à 2001, réunissant près de 150 000 personnes, puis à Courpière en 2010.
Harley-Davidson Eurofestival à Port Grimaud en France (mai), réunissant 15 000 motards.
Évreux - Ride To Live en France (septembre), réunissant 8 000 machines.
Harley-Davidson FXSTC 1998
Harley-Davidson 1450 FLHR Road King
harley davidson et le cinéma !
La Motocyclette, film franco-britannique de 1968 avec Alain Delon et Marianne Faithfull.
Easy Rider, film américain de 1969 réalisé par Dennis Hopper, avec Peter Fonda,Dennis Hopper et Jack Nicholson.
Electra Glide in Blue, film américain de 1973 de James William Guercio.
Harley Davidson et l'homme aux santiags (Harley Davidson and the Marlboro Man), film américain de 1991 avec Mickey Rourke et Don Johnson.
Ghost Rider, film américain de 2007, avec Nicolas Cage et Peter Fonda.
Bande de sauvages (Wild Hogs), film américain de 2007, avec John Travolta,Tim Allen,Martin Lawrence et William H. Macy.
Bande de sauvages 2 (Wild Hogs 2: Bachelor Ride), film américain sortie prévu en 2011, avec John Travolta,Tim Allen,Martin Lawrence et William H. Macy.
harley davidson en musique
Johnny Hallyday : Que ma Harley repose en paix (1998, album Ce que je sais).
Serge Gainsbourg : Harley David (Son of a Bitch) (1984, album Love on the Beat) et sa version anglaise par les Bollock Brothers.
Brigitte Bardot : Harley Davidson (1967) écrite par Serge Gainsbourg.
IAM : Je ne veux plus voir personne en Harley Davidson (1993, album Ombre est lumière).
Iris : Harley Davidson (1993, album The Train without Its Master).
Neil Young : Unknown Legend (« She rides a Harley-Davidson ») (1992, album Harvest Moon)
Harley-Davidson est un fabricant de motocyclettes basé à Milwaukee (Wisconsin), États-Unis. L'entreprise a été fondée en 1903.
Ces motos ont un style, un caractère moteur et une sonorité particulière qui suscitent la fidélité chez les clients de la marque.
Les motards qui ne participent pas à ce culte les trouvent dépassées car elles ont souvent un look de machine de collection mais elles sont bien plus modernes qu'on ne le pense.
De gauche à droite : William Davidson, Walter Davidson, Arthur Davidson et William Harley Harley-Davidson 1907
Création 1903
Personnages clés James L. Ziemer, CEO
Thomas E. Bergmann, CFO
James A. McCaslin, Div. President & Div. COO
Donna F. Zarcone, Div. President & Div. COO
Forme juridique Société anonyme
Slogan(s) « The Harley-Davidson makes good because it is made good » (1910)[1]
« La Harley-Davidson marche bien car elle est bien faite »
Siège social Milwaukee, Wisconsin
États-Unis
Activité(s) Constructeurs de motos
Produit(s) Motocyclettes (317 000 unités produites en 2004)
Filiale(s)
Effectif Environ 9 700 (2006)
Site Web www.harley-davidson.com
Chiffre d’affaires 5,59 milliards de $ (2008)
Fondation
De gauche à droite : William Davidson, Walter Davidson, Arthur Davidson et William Harley
Harley-Davidson 1907L'entreprise Harley-Davidson eut un début modeste en 1903 quand William Harley, alors âgé de 21 ans, et Arthur Davidson (20 ans) construisirent un prototype de bicyclette motorisée dans un garage minuscule de Milwaukee.
Dans les deux premières années ils ne produisirent que trois motocyclettes. Le modèle était la « Silent Grey », un monocylindre à soupape d'admission automatique et dépourvue de boîte de vitesses. Puis ils fondèrent officiellement la société le 28 août. Le dessin du cadre fut changé et la production de cette année-là fut de trois engins.
En 1906, elle ouvrit son premier atelier avenue Juneau, qui est toujours le lieu du siège social. La production augmenta régulièrement (la Silent Grey Fellow est vendue 200 $)
En 1907 Walter Davidson devient le premier président de la Harley-Davidson Motor Company. William Harley est nommé ingénieur en chef. Arthur Davidson est en charge de la partie commerciale alors que William Davidson dirige l'atelier. La taille de l'entreprise double. Les actions sont également réparties entre les quatre fondateurs. 18 employés travaillent pour la Motor Co.
En 1908, Harley Davidson fait ses débuts en compétition : Walter Davidson, âgé de 32 ans, s'engage pour l'endurance de « New York 's Catskill Mountain » avec sa Silent Grey Fellow personnelle. Il remporte en juin la course avec le score parfait de 1 000 points devant soixante-deux autres participants. Le week-end suivant, Walter gagne un Economic Run à Long Island en parcourant 188 miles avec un gallon d'essence. Suite à ces victoires, les concessionnaires voient les ventes s'envoler. Le monocylindre délivre 4 ch et atteint 45 mph (75 km/h environ).
Bill Harley, de retour de l'université, étudie un moteur plus puissant ; au lieu de créer un tout nouveau bloc, il greffe directement sur la Silent Grey Felow un deuxième cylindre. Bill utilise une bielle en fourche qui s'associe dans le même plan à la bielle du monocylindre sur le vilebrequin. Le V Twin Harley est né.
Milwaukee inaugure un système de numérotation faisant de l'année 1904 l'année zéro de la production. Les modèles 1908 sont donc appelés « Model 4 ». La première moto vendue à un service de police est livrée cette année au département de police de Détroit. La production totale est de 450 exemplaires.
En 1909, Harley Davidson propose à la vente son tout premier bicylindre. Il est déjà en V et calé à 45°. Il produit 7 ch Les soupapes d'admission ne sont plus poussées mais culbutées comme sur le monocylindre. Le V-Twin atteint 60 mph (96 km/h environ). C'est alors la moto la plus rapide du marché. Seulement 27 V-twin trouveront preneur, alors que 1 100 monocylindres sont vendus. Le bicylindre sera retiré de la vente car il n'est pas équipé d'un tendeur de courroie, contrairement au monocylindre. Le tendeur de courroie fait alors office d'embrayage. Privée de cette pièce, la moto est un calvaire, il faut couper le moteur à chaque arrêt puis la redémarrer en pédalant.
En 1910, la Harley-Davidson Motor Company utilise pour la première fois le fameux logo dit « Bar & Shield ». Le monocylindre de 492 cm³ produit désormais 4,34 ch sous la dénomination « Model 6 ». La moto produite alors pèse moins de 100 kg.
En 1911, le bicylindre est fiable et utilisable au quotidien. H-D propose désormais des pièces de rechange. Le succès de l'entreprise commence à attirer l'attention et la concurrence (150 types de motos ont déjà été construits aux USA jusqu'en 1911).
1912 sera une grande année dans l'évolution de la marque ; le modèle X8E de 1 000 cm³ (61 ci) est un succès grâce à un système d'embrayage placé dans le moyeu de la roue arrière par Bill Harley. Appelé « free wheel control », celui-ci est commandé de la main gauche par un imposant levier. Fin 1912, Harley-Davidson propose au choix la courroie en cuir ou une chaîne. Plus de 200 concessionnaires sont alors répartis dans le pays.
En 1913, l'atelier est devenu une usine de 28 000 m² et l'entreprise domine le marché avec une production de 12 904 machines.
Époque de la Première Guerre mondiale
En 1917, les États-Unis d'Amérique entrent en guerre. Les forces armées demandent des motos. Elles avaient déjà été utilisées dans des escarmouches avec Pancho Villa mais ce serait le premier conflit avec une utilisation massive, puisque 20 000 machines y seraient affectées.
En 1920, Harley-Davidson était officiellement le plus grand fabricant de motos au monde. Les motos de la marque étaient distribuées dans 67 pays pour un total de 28 189 machines.
En 1921, une Harley-Davidson fut la première à gagner une course à une moyenne supérieure à 160 km/h (100 miles/heure)
Dans les années 1920, plusieurs améliorations furent faites : notamment un frein sur la roue avant en 1928 et la cylindrée augmentée. Le réservoir d'essence en goutte d'eau fut introduit en 1925.
Époque de la Seconde Guerre mondiale
L'une des deux sociétés fabriquant des motos à avoir survécu à la crise de 1929 fut Harley-Davidson. La société produisit encore de grandes quantités de motos des modèles WLA/WLC, XA, UA, etc. pour les forces armées Américaines et Alliées pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle reprit ensuite la production civile, connaissant aussi des succès en compétition.
Période contemporaine
Harley-Davidson FXSTC 1998
Harley-Davidson 1450 FLHR Road King
Ford F150 Série spéciale H-DAu début des années 1970, Harley-Davidson évolue peu et se cantonne à ses modèles, sans changer de conception durant de nombreuses années. Le coût et le prix deviennent élevés pour des performances qui étaient très inférieures à celles des nouveaux concurrents japonais. Néanmoins, en 1977, Harley-Davidson surprend tout le monde en présentant la 1000 XLCR Cafe Racer. Mais elle n'aura pas le succès attendu.
Quelques années plus tard, la firme récidivera avec le modèle XR 1000, directement dérivé de la compétition, et là encore, ce sera l'échec commercial, notamment en raison d'un prix de vente prohibitif pour l'époque, plus de 6 000 dollars.
Parallèlement, Harley-Davidson rachète l'usine italienne Aermacchi et produit des motos de petites cylindrée sous le nom Aermacchi Harley-Davidson.
Au milieu des années 1970, AMF (American Machine & Foundry) achète la société et augmente la production, mais cette stratégie entraînera une baisse de qualité. Les ventes déclinèrent et l'entreprise fut sur le point de faire faillite. Le nom lui-même devint l'objet de moqueries comme « à peine capable » et le titre « goret » (hog) devint autant affectueux que péjoratif. AMF vendit l'entreprise à un petit groupe d'investisseurs qui ralentirent la production, introduisirent des techniques de productions innovantes et améliorèrent la qualité. Plutôt que de se battre contre les Japonais sur leur terrain, cette nouvelle direction accentua le côté rétro mais apporta une excellente réputation à la firme.
AMF Harley-Davidson continue de produire ses petites cylindrées dans l'usine Aermacchi. Les locaux et l'outillage sont revendus en octobre 1978 à Claudio Castiglioni, posant la première pierre de ce que deviendra Cagiva.
Une Harley-Davidson devient alors objet de collection qui garde sa valeur si elle est bien entretenue, surtout pour un gros modèle. La vente d'objets portant le logo et des accords de licence avec des entreprises fabriquant des camions légers à plateau (série F) comme Ford assurent une publicité forte et des revenus intéressants.
Modèles
Les modèles de châssis sont représentés par une lettre : F pour grosse cylindrée, X pour petite, FL pour grosse avec la fourche Hydraglide et XL pour la petite avec une fourche ordinaire.
La ligne Sportster (qui a débuté en 1957 pour contrer l’offensive anglaise menée principalement par Triumph) : 883, 883 Custom, 1200 Roadster (double disque avant) et 1200 Custom. Ces deux derniers ayant une puissance de 70 ch pour un couple de 109 Nm à 3 300 tr/min. Les modèles 2007 sont à présent équipés d'une injection électronique qui améliore la régularité du couple et la consommation.
La marque Buell a été fondée par un ancien ingénieur de Harley-Davidson, Erik Buell. Elle se distingue par une architecture très sportive, avec amortisseur et échappement sous un moteur de sportster amélioré, notamment par l'adjonction, sur certains modèles (X1), d'une injection électronique, allant de 900 à 1 200 cm³. Le modèle le plus récent XB12S et Ss a une puissance de 100 ch. Depuis 2002, les Buell sont équipées de moteurs exclusifs à Buell : un monocylindre de 500 cm³ installés sur le modèle « Blast » et un bicylindre 900 cm³ installé sur la XB9. Ce dernier à ensuite été porté à 1 200 cm³ sur les modèle XB12. Ces moteurs Buell conservent l'architecture originale issue du moteur du sportster mais n'ont plus grand chose de commun avec le sportster dont sont toujours équipées les Harley-Davidson. La marque a été rachetée par Harley-Davidson en 1998 et a disparu en novembre 2009.
Motorisation
Les bielles entrecroisés , Le moteur classique de la marque est à deux cylindres en V à 45º, avec des soupapes actionnées par poussoirs hydrauliques, tiges et culbuteurs (on parle de bicylindre en V culbuté). Il est protégé par plusieurs brevets et procure un son caractéristique.
Schéma de fonctionnement du V-twin à 45°
V-twin à 45°, Evo Sportster
Les bielles entrecroisés
Le vilebrequin a un seul maneton, et les deux pistons y sont reliés de façon particulière, une bielle étant à fourche, l'autre classique, ce qui permet aux cylindres d'être parfaitement alignés. L'angle de calage à 45° fait que les pistons n'opèrent pas à intervalles égaux.
Le fonctionnement est le suivant : le premier cylindre brûle son mélange. Puis le mélange de l'autre cylindre s'enflamme à 315° dans le cycle. Ensuite il y a un espace de 405° jusqu'à ce que le premier piston intervienne. Cela donne le son spécial « pop-pop...pop-pop...pop-pop », comparable à celui des sabots d’un cheval sur des pavés. Les amateurs appellent ce son « Po-tato-Po-tato ».
Avec chaque mouvement de ses pistons, le moteur et le système d'échappement tout entier basculent de l'avant à l'arrière. Toute la moto tremble comme si elle grelottait, au point que la roue avant semble sautiller au ras du sol. Les lourdes pulsations qu'il transmet au pilote au ralenti se transforment en un sourd roulement de tambour à chaque montée de régime. Le tout accompagné d'une sonorité aussi profonde que présente. Cependant, pour améliorer le confort et la fiabilité les moteurs les plus récents sont équipés d'arbres d'équilibrage ou montées sur des silent blocs (système « isolastic » développé par Buell).
En 1994, la société essaya de protéger par un brevet cette « mélodie », mais elle échoua dans cette tentative.
La plupart des moteurs ont été surnommés par leurs utilisateurs (appellation officielle entre guillemets) :
Silent Grey Fellow - 1907, 740 cm³ (45 pouces³)
F-Head - 1915, 740 cm³ (45 pouces³), semi-culbuté
8 valves - 1916, 740 cm³ (45 pouces³), 4 soupapes par cylindre destiné à la compétition
Flathead - 1929-1974, 740 cm³ (45 pouces³)
Knucklehead - 1936-1947, 1 200 cm³ (74 pouces³)
Panhead - 1948-1965, 1 200 cm³ (74 pouces³)
Shovelhead - 1966-1985, 1 200 cm³ (74 pouces³)
Blockhead (Evolution) - 1985-1999, 1 340 cm³ (80 pouces³)
Twin Cam 88 - 1999-2006, 1 450 cm³ (88 pouces³) - certains modèles customisés d'origine par la marque, sont proposés aujourd'hui avec un moteur de 1 690 cm³ (103 pouces³), Commercialisé sous l'appellation « Screamin' Eagle® »
Revolution VRSCA - depuis 2001, V à 60°, 1 130 cm³ puis 1 250 cm³ de 115 ch refroidi par eau, exclusif jusqu'à ce jour aux modèles V-ROD
Twin Cam 96 - depuis 2007, 1 584 cm³ (96 pouces³), les modèles « Screamin' Eagle® » de 1 690 cm³ (103 pouces³) sont toujours disponible
Actuellement certains modèles CVO à moteur Twin cam cubent à 1 800 cm³.
Les moteurs de Sportster n'ont pas dérogé à cette règle :
Ironhead, 1967-1985, 883, puis 1 000 cm³
Evolution, 1986-2003, 883 et 1 100 cm³, puis 1 200 cm³
Evolution II,2004-2006, 883 et 1 200 cm³, amélioré et monté sur silent blocs
Evolution II, depuis 2007, 883 et 1 200 cm³, avec l'introduction de l'injection.
En 2001, Harley-Davidson présente un tout nouveau bloc moteur. C'est toujours un bicylindre en V, mais il est, pour la première fois chez le constructeur de Milwaukee, à refroidissement liquide. D'une cylindrée de 1 130 cm³, il est appelé Revolution et conçu en partenariat avec Porsche. La gamme de motos utilisant ce moteur s'appelle la VRSCA V-Rod.
En raison des évolutions des normes en vigueur (Européennes et Nord-Américaines), l'injection électronique (EFI) fut introduite progressivement de 1995 jusqu'en 2007 sur toute la gamme.
Ceci entraînant un accroissement de la cylindrée (de 1 340 à 1 584 cm³ sur les moteurs Twin Cam et de 1 130 à 1 250 cm³ pour les moteurs Revolution) et une fiabilité accrue au détriment du caractère considéré comme « adouci » en termes de puissance et de sonorité.
Harley-Davidson propose dans son catalogue d'accessoires le passage en Stage 1 ou 2 permettant de modifier un certain nombre de composants tels le filtre à air, la cartographie de l'EFI, les pots d'échappements, et ainsi de retrouver quelques chevaux supplémentaires, du couple mais surtout la sonorité authentique.
En remplacement de l'EFI, nombre d'accessoiristes proposent des systèmes de carburation en kit. La carburation, plus polluante, reste néanmoins le système préféré des puristes de la marque et des préparateurs, car plus simple en termes de réglages et d'entretien.
Ces évolutions ne sont pas toutes homologuées pour un usage routier dans certains pays.
Transmission
Actuellement, la boîte de vitesses est à six rapports sur tous les modèles 2007 à l'exception des modèles Sportster et V-Rod. L'entraînement secondaire se fait par courroie.
Le 100e anniversaire
En 2003, l'entreprise fêta son 100e anniversaire avec un rassemblement à Milwaukee, qui fut probablement le plus grand au monde. Elle organise également une grande tournée mondiale « The open road tour » dans les villes d'Atlanta, Baltimore, Los Angeles, Toronto, Dallas, Sydney, Tokyo, Barcelone et Hambourg.
Réunions annuelles
Une Harley et son bikerLes États-Unis comptent deux célèbres réunions annuelles de motards pour les passionnés de Harley-Davidson, le Sturgis Motorcycle Rally et la Daytona Bike Week.
Le Sturgis Motorcycle Rally se tient au mois d'août à Sturgis, dans le Dakota du Sud, depuis 1938. Il rassemble aujourd'hui plus d'un demi-million de participants.
La Daytona Bike Week qui se tient à Daytona Beach, en Floride, de fin février à début mars. Elle dure 10 jours et rassemble elle aussi environ 500 000 personnes chaque année.
Des clubs de passionnés sont présents dans tous les pays du monde et sont fédérés sous l'appellation H.O.G (Harley Owner's Group). Le H.O.G est devenu le plus gros club motard au monde avec à ce jour plus d'un million de membres.
L'Europe et la France ne sont pas en reste, un certain nombre d'événements officiels (ou non) s'étalent tout au long de l'année, comme par exemple :
Faaker See - Bike Week en Autriche (septembre), réunissant près de 100 000 machines.
Free Wheels en France (août), à Cunlhat de 1989 à 2001, réunissant près de 150 000 personnes, puis à Courpière en 2010.
Harley-Davidson Eurofestival à Port Grimaud en France (mai), réunissant 15 000 motards.
Évreux - Ride To Live en France (septembre), réunissant 8 000 machines.
Harley-Davidson FXSTC 1998
Harley-Davidson 1450 FLHR Road King
harley davidson et le cinéma !
La Motocyclette, film franco-britannique de 1968 avec Alain Delon et Marianne Faithfull.
Easy Rider, film américain de 1969 réalisé par Dennis Hopper, avec Peter Fonda,Dennis Hopper et Jack Nicholson.
Electra Glide in Blue, film américain de 1973 de James William Guercio.
Harley Davidson et l'homme aux santiags (Harley Davidson and the Marlboro Man), film américain de 1991 avec Mickey Rourke et Don Johnson.
Ghost Rider, film américain de 2007, avec Nicolas Cage et Peter Fonda.
Bande de sauvages (Wild Hogs), film américain de 2007, avec John Travolta,Tim Allen,Martin Lawrence et William H. Macy.
Bande de sauvages 2 (Wild Hogs 2: Bachelor Ride), film américain sortie prévu en 2011, avec John Travolta,Tim Allen,Martin Lawrence et William H. Macy.
harley davidson en musique
Johnny Hallyday : Que ma Harley repose en paix (1998, album Ce que je sais).
Serge Gainsbourg : Harley David (Son of a Bitch) (1984, album Love on the Beat) et sa version anglaise par les Bollock Brothers.
Brigitte Bardot : Harley Davidson (1967) écrite par Serge Gainsbourg.
IAM : Je ne veux plus voir personne en Harley Davidson (1993, album Ombre est lumière).
Iris : Harley Davidson (1993, album The Train without Its Master).
Neil Young : Unknown Legend (« She rides a Harley-Davidson ») (1992, album Harvest Moon)
morison30- Nombre de messages : 2861
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Re: un peut de culture , ca peut pas faire de mal !
merci stef parmi les photos que tu ns as mis didier a comme fon decrant cette photo sur son portable...trop fort ce didier
Invité- Invité
Re: un peut de culture , ca peut pas faire de mal !
Peugeot 403
La Peugeot 403 est une automobile de la marque Peugeot produite entre 1955 et 1966 en plusieurs versions : berline, cabriolet, coupé, break, fourgonnette et camionnette bâchée (ou pick-up).
HistoriqueLa 403 (8 CV) a été présentée pour la première fois le 20 avril 1955 au palais du Trocadéro à Paris. Il s'agissait d'une berline à toit ouvrant. À l'époque, et jusqu'à 1958, le capot était orné d'un lion chromé, symbole de la marque sochalienne, un accessoire retiré pour 1959 car considéré comme dangereux en cas de choc avec un piéton ou un cycliste. C'est au salon 1957 que fut présentée par le constructeur Peugeot la première automobile 403 berline la N4Y à sécurité passive. Peugeot supprimait le lion du capot, offert à l'acheteur toutefois, et remplacé par une petite baguette chromée (pour 1959 montage d'une grande baguette chromée). Plus tard, les flèches arrière seront remplacées par des clignotants, les codes européens apparaîtront et les essuie-glaces deviendront parallèles.
Le cabriolet est apparu en août 1956. Il sera construit à 2 043 exemplaires jusqu'à la fin 1960. En septembre 1956, naissance de la familiale et de la commerciale, puis le mois suivant de la camionnette bâchée. En octobre 1959 est commercialisée une version diesel à moteur Indenor, ce qui fera de la 403 la première voiture française diesel de série. Ce même moteur équipera aussi d'autres marques comme Austin, Vauxhall (à Singapour) et des Jeep Willys (en Corée).
Il a été produit 1 214 126 exemplaires de la Peugeot 403. Sa construction a été stoppée en novembre 1966, le dernier exemplaire étant une 8 CV de couleur crème.
En 1959, une 403 berline Grand Luxe valait 825 000 francs ; un cabriolet, 1 370 000 francs (prix en ancien francs).
CompétitionDiscrète voiture familiale de la bourgeoisie, la 403 ne s'est guère distinguée en compétition. On notera cependant l'exploit de l'équipage Baillou-Triou au Rallye d'Automne 1957 qui s'est imposé au classement général devant une Porsche Carrera. À défaut de puissance débridée, la robustesse légendaire de son moteur lui a tout de même permis de figurer aussi honorablement sur les neiges du Rallye Monte-Carlo et du Rallye des Neiges de Finlande (première au général en 1957, 1958 et 1959), que dans les sables et la boue de l'East African Safari Rallye ou encore au Tour d'Australie (première en 1956).
À la télévision et au cinéma
Le premier épisode des aventures du lieutenant Columbo, joué par Peter Falk, a été diffusé en février 1968 sur la chaîne NBC. Le policier, qui deviendra célèbre aux yeux du public américain en partie grâce à son étrange voiture, roulait dans un cabriolet gris modèle 1960 immatriculé « California 044 APD ». Cette 403 qui a servi dans la première série d'épisodes, avait été repérée dans les garages du studio de cinéma par l’acteur lui-même et choisie par ses soins pour les besoins du tournage. Un tel véhicule était particulièrement exotique et en vogue aux yeux du public américain à qui était destinée cette série. Devant le succès du feuilleton, d'autres épisodes ont été réalisés par la suite. La voiture d'origine a été remplacée par une autre 403, une berline roulante, transformée en cabriolet pour les besoins de la série[réf. nécessaire]. Ce véhicule apparaîtra avec l'immatriculation « 448 DB2 ». Une troisième 403 aurait été utilisée pour le tournage des derniers épisodes[réf. nécessaire].
Au cinéma, la 403 est présente dans un grand nombre de films — surtout français — des années 1960 à 1970. Coup de cœur particulier pour À bout de souffle de Jean-Luc Godard en 1960 avec Jean Seberg et Jean-Paul Belmondo où un exemplaire a un tout petit rôle de figuration ; sans oublier le mythique film algérien "les vacances de l'inspecteur Tahar" avec Hadj Abderrahmane et Yahia Benmebrouk.
TechniqueCarrosserie : réalisée par Peugeot en collaboration avec Pininfarina, la coque est autoportante monobloc en acier.
Moteurs (quatre cylindres en ligne) avec culasse en Alpaxà chambres hémisphériques et carburateur Solex :
Deux motorisations essence :
La première (8 CV) d'une cylindrée de 1 468 cm3 (alésage × course : 80 × 73), développe une puissance de 58 ch DIN à 4 900 tr/min. Elle est associée à une boîte à quatre rapports (dont la quatrième est en position décalée, dite « surmultipliée », permettant une économie de carburant). Ce moteur va être légèrement gonflé par (Darl'Mat, Henri Chapron, Pichon-Parat), sur des coupés hors série « haut de gamme » qui auront une diffusion confidentielle.
Une seconde motorisation, lancée avec la 403-7 (7 CV), récupère le moteur 1 290 cm3 de la 203 disparue en 1960. Cette version moins chère de la 403 est reconnaissable à sa calandre « ordinaire » dépourvue des belles « moustaches » chromées de la 403-8.
Une motorisation diesel à moteur Indenor : d'une cylindrée de 1 816 cm³, elle développe 48 ch. Cette auto sera achetée par la compagnie des taxis parisiens G7 à une centaine d'exemplaires.
Direction : à crémaillère.
Transmission : par embrayage à disque ou semi-automatique (coupleur Jaeger électromagnétique).
Suspensions : roues indépendantes, ressorts transversaux semi-elliptiques et bras triangulés à l'avant, essieu rigide, ressorts hélicoïdaux et amortisseurs hydrauliques à arrière et deux jambes de force pour le maintien du pont.
Freinage : hydraulique, à tambours à l'avant et à l'arrière.
Autres informationsSortie à une époque où les vols de voitures n’étaient pas aussi nombreux qu’aujourd’hui, la 403 proposait en option un antivol. Il s’agissait d’un Neiman actionné par une clé de contact, le démarreur étant lancé par un bouton-poussoir en bakélite installé en bas du tableau de bord. Les 403 « ordinaires » se contentaient d’un simple contacteur et d'un bouton-tiroir, ce qui revient à dire que le premier venu pouvait démarrer la voiture si le propriétaire, distrait, oubliait de fermer la porte à clé. Par la suite un antivol sera proposé sur les modèles 403/7.
La trappe d'essence est presque invisible. Elle se trouve dans la partie inférieure du cabochon arrière gauche (comme les Cadillac de l’époque).
La 403 est une voiture facile à collectionner. De nombreux exemplaires sont en vente dans les revues et sur les sites spécialisés. Les prix sont encore modestes, sauf pour les élégants cabriolets, très rares, et les berlines N4Y du salon 1957 rarissimes aussi (1500 véhicules numérotées au plus). Ces premières automobiles de France à sécurité passive devraient être mieux reconnues par les collectionneurs avisés. Si la 403 s'inscrit facilement dans la circulation d'aujourd'hui (des passionnés roulent tous les jours à son volant), se méfier toutefois du freinage et de la tenue de route (sol mouillé) qui, près de soixante ans après sa conception, ne correspondent plus aux standards auxquels nous sommes habitués en ce début de XXIe siècle.
Vue de dessus d'une Peugeot 403 à toit ouvrant.
magnifique !!
La Peugeot 403 est une automobile de la marque Peugeot produite entre 1955 et 1966 en plusieurs versions : berline, cabriolet, coupé, break, fourgonnette et camionnette bâchée (ou pick-up).
HistoriqueLa 403 (8 CV) a été présentée pour la première fois le 20 avril 1955 au palais du Trocadéro à Paris. Il s'agissait d'une berline à toit ouvrant. À l'époque, et jusqu'à 1958, le capot était orné d'un lion chromé, symbole de la marque sochalienne, un accessoire retiré pour 1959 car considéré comme dangereux en cas de choc avec un piéton ou un cycliste. C'est au salon 1957 que fut présentée par le constructeur Peugeot la première automobile 403 berline la N4Y à sécurité passive. Peugeot supprimait le lion du capot, offert à l'acheteur toutefois, et remplacé par une petite baguette chromée (pour 1959 montage d'une grande baguette chromée). Plus tard, les flèches arrière seront remplacées par des clignotants, les codes européens apparaîtront et les essuie-glaces deviendront parallèles.
Le cabriolet est apparu en août 1956. Il sera construit à 2 043 exemplaires jusqu'à la fin 1960. En septembre 1956, naissance de la familiale et de la commerciale, puis le mois suivant de la camionnette bâchée. En octobre 1959 est commercialisée une version diesel à moteur Indenor, ce qui fera de la 403 la première voiture française diesel de série. Ce même moteur équipera aussi d'autres marques comme Austin, Vauxhall (à Singapour) et des Jeep Willys (en Corée).
Il a été produit 1 214 126 exemplaires de la Peugeot 403. Sa construction a été stoppée en novembre 1966, le dernier exemplaire étant une 8 CV de couleur crème.
En 1959, une 403 berline Grand Luxe valait 825 000 francs ; un cabriolet, 1 370 000 francs (prix en ancien francs).
CompétitionDiscrète voiture familiale de la bourgeoisie, la 403 ne s'est guère distinguée en compétition. On notera cependant l'exploit de l'équipage Baillou-Triou au Rallye d'Automne 1957 qui s'est imposé au classement général devant une Porsche Carrera. À défaut de puissance débridée, la robustesse légendaire de son moteur lui a tout de même permis de figurer aussi honorablement sur les neiges du Rallye Monte-Carlo et du Rallye des Neiges de Finlande (première au général en 1957, 1958 et 1959), que dans les sables et la boue de l'East African Safari Rallye ou encore au Tour d'Australie (première en 1956).
À la télévision et au cinéma
Le premier épisode des aventures du lieutenant Columbo, joué par Peter Falk, a été diffusé en février 1968 sur la chaîne NBC. Le policier, qui deviendra célèbre aux yeux du public américain en partie grâce à son étrange voiture, roulait dans un cabriolet gris modèle 1960 immatriculé « California 044 APD ». Cette 403 qui a servi dans la première série d'épisodes, avait été repérée dans les garages du studio de cinéma par l’acteur lui-même et choisie par ses soins pour les besoins du tournage. Un tel véhicule était particulièrement exotique et en vogue aux yeux du public américain à qui était destinée cette série. Devant le succès du feuilleton, d'autres épisodes ont été réalisés par la suite. La voiture d'origine a été remplacée par une autre 403, une berline roulante, transformée en cabriolet pour les besoins de la série[réf. nécessaire]. Ce véhicule apparaîtra avec l'immatriculation « 448 DB2 ». Une troisième 403 aurait été utilisée pour le tournage des derniers épisodes[réf. nécessaire].
Au cinéma, la 403 est présente dans un grand nombre de films — surtout français — des années 1960 à 1970. Coup de cœur particulier pour À bout de souffle de Jean-Luc Godard en 1960 avec Jean Seberg et Jean-Paul Belmondo où un exemplaire a un tout petit rôle de figuration ; sans oublier le mythique film algérien "les vacances de l'inspecteur Tahar" avec Hadj Abderrahmane et Yahia Benmebrouk.
TechniqueCarrosserie : réalisée par Peugeot en collaboration avec Pininfarina, la coque est autoportante monobloc en acier.
Moteurs (quatre cylindres en ligne) avec culasse en Alpaxà chambres hémisphériques et carburateur Solex :
Deux motorisations essence :
La première (8 CV) d'une cylindrée de 1 468 cm3 (alésage × course : 80 × 73), développe une puissance de 58 ch DIN à 4 900 tr/min. Elle est associée à une boîte à quatre rapports (dont la quatrième est en position décalée, dite « surmultipliée », permettant une économie de carburant). Ce moteur va être légèrement gonflé par (Darl'Mat, Henri Chapron, Pichon-Parat), sur des coupés hors série « haut de gamme » qui auront une diffusion confidentielle.
Une seconde motorisation, lancée avec la 403-7 (7 CV), récupère le moteur 1 290 cm3 de la 203 disparue en 1960. Cette version moins chère de la 403 est reconnaissable à sa calandre « ordinaire » dépourvue des belles « moustaches » chromées de la 403-8.
Une motorisation diesel à moteur Indenor : d'une cylindrée de 1 816 cm³, elle développe 48 ch. Cette auto sera achetée par la compagnie des taxis parisiens G7 à une centaine d'exemplaires.
Direction : à crémaillère.
Transmission : par embrayage à disque ou semi-automatique (coupleur Jaeger électromagnétique).
Suspensions : roues indépendantes, ressorts transversaux semi-elliptiques et bras triangulés à l'avant, essieu rigide, ressorts hélicoïdaux et amortisseurs hydrauliques à arrière et deux jambes de force pour le maintien du pont.
Freinage : hydraulique, à tambours à l'avant et à l'arrière.
Autres informationsSortie à une époque où les vols de voitures n’étaient pas aussi nombreux qu’aujourd’hui, la 403 proposait en option un antivol. Il s’agissait d’un Neiman actionné par une clé de contact, le démarreur étant lancé par un bouton-poussoir en bakélite installé en bas du tableau de bord. Les 403 « ordinaires » se contentaient d’un simple contacteur et d'un bouton-tiroir, ce qui revient à dire que le premier venu pouvait démarrer la voiture si le propriétaire, distrait, oubliait de fermer la porte à clé. Par la suite un antivol sera proposé sur les modèles 403/7.
La trappe d'essence est presque invisible. Elle se trouve dans la partie inférieure du cabochon arrière gauche (comme les Cadillac de l’époque).
La 403 est une voiture facile à collectionner. De nombreux exemplaires sont en vente dans les revues et sur les sites spécialisés. Les prix sont encore modestes, sauf pour les élégants cabriolets, très rares, et les berlines N4Y du salon 1957 rarissimes aussi (1500 véhicules numérotées au plus). Ces premières automobiles de France à sécurité passive devraient être mieux reconnues par les collectionneurs avisés. Si la 403 s'inscrit facilement dans la circulation d'aujourd'hui (des passionnés roulent tous les jours à son volant), se méfier toutefois du freinage et de la tenue de route (sol mouillé) qui, près de soixante ans après sa conception, ne correspondent plus aux standards auxquels nous sommes habitués en ce début de XXIe siècle.
Vue de dessus d'une Peugeot 403 à toit ouvrant.
magnifique !!
morison30- Nombre de messages : 2861
Age : 56
Localisation : 83870 SIGNES
Date d'inscription : 28/09/2008
Re: un peut de culture , ca peut pas faire de mal !
tout ca est tres interessant surtout le passage sur les harleys merci steph
jeanmi- Nombre de messages : 1167
Age : 59
Localisation : piolenc
Date d'inscription : 02/02/2009
Re: un peut de culture , ca peut pas faire de mal !
YESSSSS stef super lecture que tu nous a mis la cette 403 est pas mal bien entretenue. en voyant ces vielles voitures on peu dire qui a eu beaucoup d'évolution jusqu'a notre époque.
Low883 sylvie- Nombre de messages : 1996
Age : 56
Localisation : jonquieres
Date d'inscription : 24/08/2008
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